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CHAPITRE
2
LES
TROIS AMIS
-Donc
tu as été choisi par la prophétie aussi ?
demanda Bulsar.
-Oui
et nous devons trouver cette troisième
personne, répondit Thorckan.
-Je
me demande à quoi il ressemblera, répondit
Bulsar.
Puis
une patrouille de soldats passa en jouant du
tambour
« Venez
voir l’exécution d’un ennemi de notre seigneur ! »
« Demain sur la grande place !» criaient les soldats.
-Bulsar !
Il faut sauver cette personne, il est sûrement l’Élu aussi !
s’exclama Thorckan.
-Il
faut échafauder un plan ! Et vite ! répondit Bulsar.
Ils
firent plusieurs hypothèses les plus étranges pour en arriver à un
plan raisonnable .
Bulsar
devait attirer l’attention des gardes et Thorckan devait se glisser
derrière la potence et trancher la corde pour s’enfuir
discrètement tandis que Bulsar les rejoindrait.
Bulsar
il est l’heure de mettre notre plan a exécution, dit Thorckan.
-C’est
le cas de le dire, répondit Bulsar.
Bulsar
partit et se mit à crier :
-
GARDES ! Au voleur ! À l’aide !
Les
gardes partirent dans sa direction et Thorckan passa derrière la
potence et dégaina son épée mais une planche craqua et les gardes
ont triomphé :
-Parfait !
Le seigneur Lucius sera très heureux, les trois élus sont
appréhendés puis Thorckan fut enchaîné et placé dans un chariot
à côté de Bulsar et du troisième élu il avait des vêtements
atypiques, une sorte de tunique bleue azur fermée par un fermoir
métallique, une capuche pendait dans son dos, il avait une ceinture
rouge et un pantalon orange. Il était blond et semblait jeune. Puis
Bulsar lui chuchota :
-Qui
es-tu ? Es-tu un Élu ?
-Je
m’appelle Lakhrift et je suis un Élu, répondit-il.
Puis
il ajouta :
-Et
je peux vous libérer.
Et
sur-ce il disparut dans un halo de lumière orange. Il réapparut à
côté du cocher du chariot et le poussa d’un coup de pied. Le
cocher le frappa au torse et un éclair lui fit comme s’il avait
reçu un coup et, le cocher tétanisé, tomba. Puis Lakhrift prit
les rennes et libéra Bulsar et Thorckan et ils lui demandèrent :
-Comment
as-tu fait ça ?
-Je
viens d’une autre époque et je peux voyager dans le temps, mais je
suis a jamais coincé ici, dit-il en baissant les yeux.
-Pourquoi ?
demanda Bulsar.
-Ma
machine a été détruite quand je me suis battu avec le cocher et il
a reçu un choc quand elle s’est brisée.
Puis
Bulsar se tut et une voix lui parla a l’intérieur de sa tête :
«Maintenant
que les Élus
sont réunis il faut reconstituer les armes des dieux pour vaincre le
Noir Seigneur et rétablir la paix »
Puis
Lakhrift s’exclama :
-Vous
avez entendu vous aussi !
-Oui !
Mais où faut-il aller pour reconstituer ces armes ? répondit
Thorckan.
-Chez
le forgeron du village du coin évidemment ! répondit Bulsar
sarcastique.
-Mais
oui ! Nous devons aller dans une forge, mais une forge à grande
échelle ! s’exclama Thorckan.
-J’en
connais une qui est millénaire, dit Lakhrift, elle existe toujours à
mon époque !
-Tu
parles du volcan de fer d’Evusev ? Il est très actif en ce
moment, dit Bulsar.
-Ça
doit être ça mais à mon époque on l'appelle le Vésuve, dit
Lakhrift.
-ALORS
A EVUSEV ! s’écrièrent les trois amis.
Puis
à la nuit tombée ils s’arrêtèrent dans le petit village de
Calkotta au pied de la montagne puis, en cherchant une auberge ils
entendirent des chevaux au galop qui venaient vers le village et
soudain un cri retentit puis l'on entendit :
« -Pillez
moi ce village ! Et je ne veux pas de survivants ! »
Alors
des voleurs entrèrent dans le village et commençaient à tout
saccager et Lakhrift dit :
-On
ne va pas rester ici sans rien faire. Et, sur ce il empoigna une
étrange hallebarde et bondit sur deux brigands qui tentaient de
détrousser une jeune femme.Il se montra devant un brigand, esquiva
le coup d'estoc et se glissa dans son dos, puis il lui trancha la
tête. Il attaqua l'autre brigand sur le coté, mais la jeune femme
s'étant saisie d'une pelle voulut frapper le brigand a la tête mais
le brigand esquiva et Lakhrift reçut le coup en pleine tempe. Puis
Lakhrift s'effondra, et profitant de cet imprévu le brigand se
tourna vers le corps inconscient de Lakhrift et Thorckan bondit en
direction du brigand et cria :
-Tu
ne tueras pas mon ami !
Et
il dégaina son épée frappa sur le flanc mais le brigand esquiva et
le frappa vers la tête, Thorckan para le coup avec ses protections
au niveau des poignets et contre attaqua avec un coup d'estoc, il
toucha au but, le mit au sol en le frappant a la jambe et lui porta
le coup de grâce il se retourna et vit Bulsar qui, possédé par son
démon faisait un vrai carnage, le combat prit fin et les trois héros
se rendirent à l'auberge pour passer la nuit, Lakhrift était encore
chamboulé par le coup mais il allait bien. Ils allaient en direction
de l'auberge et les villageois sortirent de leur maison en criant :
« Vivent les héros ! » « Gloire à nos
sauveurs ! » et toutes sortes de louanges de ce genre une
fois à l'auberge, l'aubergiste dit :
-Je
vous offre la nuit et le petit déjeuner.
Mais
le lendemain Bulsar fut pris de vomissements et de convulsions. Il
fut emmené par les villageois chez l'ancien du village et une fois
là bas l'ancien dit :
-C'est
de la magie maléfique très ancienne je ne peux pas le guérir, mais
je peux faire passer le mal.
Il
prit un bâton et psalmodia des paroles incompréhensibles, puis
Bulsar se releva encore abasourdi et l'ancien lui dit :
-Tu
dois contrôler le démon qui vit en toi et te contrôler toi car
trop solliciter ce démon te ronge corps et âme.
Et
comme pour compléter ses paroles le trou de la poitrine de Bulsar
s'agrandissait un peu plus.
Pendant
ce temps Lakhrift attendait au dehors et vit la jeune femme qu'il
avait vu hier s'avancer vers lui et elle lui dit :
-Je
suis désolée pour hier, vous n'avez rien ?
-Non
ça va je n'ai plus mal. Répondit Lakhrift
-Tenez
je vous ai préparé des gâteaux pour le voyage. Lui répondit-elle
-Merci
beaucoup. Comment vous appelez vous ?
-Je
m'appelle Togram, et vous ?
-Je
m'appelle Lakhrift
Et
dans la journée les trois amis partirent sur trois chevaux prêtés
par des villageois. Au début de l’ascension de la montagne
Thorckan demanda à Lakhrift :
-Lakhrift
que se passe t-il tu à l'air en train de rêver ?
-Non
rien, répondit Lakhrift. Je suis en train de penser à autre chose.
Ils
arrivèrent au sommet dans l’après midi et virent une cabane d’où
sortaient de grandes gerbes de fumées et il était écrit sur un
écriteau "Mistikh Sorcière"
« C'est
bizarre a mon époque dans un livre il y a une sorcière sur le mont
Vésuve qui veut voler un sou mais cela voudrait dire que ... »
Pensa Lakhrift
Une
fois au sommet du volcan il virent en périphérie une escalier
sculpté qui descendait en spirale vers le cœur du volcan
-Quelle
chaleur étouffante ! Dit Thorckan
-Tu
l'as dit ! Fit Lakhrift
Bulsar
s'exclama :
-Mais
moi je n'ai pas chaud ! Pourquoi ?
-Ton
démon t’empêche de ressentir la chaleur ! C'est incroyable !
S'exclama Lakhrift
-J'ai
une idée mais il me faut de la toile, de la corde et du temps. Dit
Bulsar
Le
démon ne peut rien sur la volonté, très peu sur l'intelligence et
tout sur l'imagination
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